Devenu passionné de la fabrication de savons, on aurait souhaité être plus attentif au cours de chimie, y trouver un quelconque intérêt, voir être captivé par chaque mot prononcé par le professeur dans cette discipline....
SCIENTIFIC SOAPMAKING The chemistry of the cold process ( Kevin M. Dunn )
Ce livre aide à formuler des questions suite à ce que l'on peut expérimenter en savonnerie et à y apporter des réponses scientifiques par la mise en place de petites expériences.
Site officiel du livre : scientific soapmaking
On peut consulter le contenu via Google Livre : ici
Un forum à été mise en place suite à la sortie du Livre: soapforum
En complément du livre, existe un tableur à télécharger : Lye on soapcalculator
A propos de l'auteur :
Dr Kevin M. Dunn, Elliot Professor of Chemistry at Hampden Sydney College. Son parcours : ici.
Egalement auteur du livre caveman chemistry et intervenant à la conférence annuelle handcrafted soapmakers guild HSMG
Quizz en ligne sur ce livre :
D'autres quizz :
Le site comporte une section sur les modèles moléculaires de l'eau, des huiles, acides et bases, divers acides gras : modèle moléculaire
Mon avis :
- Un livre facile à lire par tout ceux pour qui lire en anglais n'est pas un obstacle.
- Un livre qui se veut accessible et compréhensible par un débutant.
Je pense qu'il est plus aisé de l'aborder après avoir déjà lu un livre sur la fabrication de savon en français tel
que celui-ci, après avoir réaliser ses premiers savons "maison" chez soi ou via un stage.
- Un livre utile pour celui qui voudrait en savoir plus, comprendre et expliquer scientifiquement ce qui se passe quand on saponifie .
Un livre également recommandé aux étudiants en chimie , un bon complément de cours et travaux pratiques sur le sujet.
- Un livre écrit comme un livre d'étudiant avec exercices à chaque fin de chapitre ( le corrigé est à la fin du livre...)
En vente sur Amazon France : ici
Un must-have book !
Je cours me l'acheter tout de suite. Merci beaucoup ;-)
RépondreSupprimerMerci Swanee! Je l'ai aussi....
RépondreSupprimerJ'ai appris un tas de choses:) C'est lui qui explique bien que le surgras à la trace sert à rien:)
je ne dirais pas cela ainsi Soaplady...
RépondreSupprimerCe n'est pas que cela serve à rien le surgras à la trace...
Un ajout de surgras à la trace, necessite de mélanger efficacement ce dit surgras dans la pâte de tel sorte que ce surgras se répartisse dans l'intégralité du mélange. Si ce mélange n'est pas correctement effectué, on risque de se retrouver dans son moule avec des savons présentant une portion variable du surgras.
Lorsque ce surgras est mis dans le mélange de départ et correctement mixé aux autres huiles avant ajout de soude, on obtient des savons à composition égale avec gain de temps dans le process. Kevin Dunn recommande de tout mettre dès le départ d'autant plus que l'on ne constate pas de changement dans le savon final. Toutefois, il ne déconseille pas de surgraisser à la trâce, surtout si l'on a constaté que le savon est meilleur ainsi... Il recommande néanmoins de faire un mélange efficace de l'huile ajoutée à la trace, de tel sorte qu'elle soit bien répartie dans la pâte.
Pour un pro, travaillant à gros volume, il est certainement plus interessant de les mettre dès le départ, gain de temps et d'effort.
Pour un savonnier amateur "maison" travaillant avec des petits batch de 1 à 2 kg , mettre son surgras à la trace en mélangeant efficacement, donne de bons résultats. On est pas là dans une logique de gestion de temps et ménagement des efforts ...
@ Kafée, un bon investissement ce livre. Si je devais le résumé, en bref, un véritable labo R&D en saponification à froid, qui apporte la lumière sur bien des faits expérimentés.
RépondreSupprimer@ Soaplady : s'il y a bien des huiles à avoir en surgras dans son mélange, c'est bien celles riches en insaponifiables... la soude, la potasse, ne les touchent pas, même mise au départ dans le mélange. Pour sûr on les trouve dans le savon final...
Very interesting book. I think I'll try to get that myself, I looked through quite a bit of it on Google. Thank you for bringing it to my attention, I have never seen such a scientific book about soaps.
RépondreSupprimerYou're Welcome Ambra.
RépondreSupprimerYou will not be disappointed.
It's really a great book, rich in knowledge.
Je vais acheter ce livre, mais je trouve marrant cette habitude de dénigrer l'ajout séparé à la trace de l'huile revendiquée. En mélangeant parfaitement bien sûr comme tu le dis. Mais c'est vrai qu'il faut toujours produire plus et améliorer le rendement...
RépondreSupprimer@ Michel, welcome!
RépondreSupprimerJe ne pense pas qu'il y ait dénigrement de l'ajout à la trace. Je ne l'ai pas compris ainsi dans le livre. L'auteur indique au contraire que les deux procédés conduisent à des savons peu divergent dans la qualité et propriétés. Ils proposent même de continuer des recherches plus approfondie...
moi aussi je suis partisane de l'ajout à la trace. j'aime la possibilité de contrôler l'huile qui est efficacement en surgras dans le savon...
tout mis dès le départ, suivant les cinétiques des réactions, on se retrouve avec un mélange d'huiles variables en surgras...avoir dans son mélange des huiles riches en insaponifiables est utile aussi...
Ma commentaire viens d'un discussion de 2009 sur le forum de Kevin Dunn. Voici,sa réponse sur le sujet .....
RépondreSupprimer"At trace, CP soap is only about 25-50% saponified, rising to 99% saponified in the first 24 hours (depending on temperature). The unsaponified oils in a superfatted soap are those that saponify most slowly (typically unsaturated oils). Our experiments found no difference between adding superfatting oils to the soap base vs adding them at trace."
C'est un question d'habitude aussi et j'ai traverser cette dilemme il y a 10 ans et avec les informations que j'avais rassembler à l'époque j'ai trouver "ma façon" de surgraisser. Il faut travailler comme on le sens, il y a pas "un seule" façon :)
Merci Léanne, pour l'éclaircissement.
RépondreSupprimerJe n'avais pas connaissance des propos de Kévin sur le forum. Je m'y suis inscrite mais je n'ai pas encore eu le temps de le parcourir.
Mais, c'est vrai, comme tu dis, il n'y a pas qu'une méthode.